Le carnet de bord va permettre de conserver une trace de l’expérience : individuelle (une mission, une prise de poste,…) comme collective (un projet, un programme, une intervention,…).
Ce regard en temps réel sur l’action peut être totalement ouvert (libre de faire émerger ce qui compte) ou prédéterminé (afin d’engager et d’orienter la réflexion sur un angle particulier, une thématique, un domaine de changement) – il se transforme alors en carnet d’enquête.
Le carnet de bord peut également prendre une forme artistique : croquis, schémas, esquisses, photographies (voir par exemple la méthode photovoice).
Dans tous les cas, le rédacteur va exposer ses prises de risque, ses incertitudes, ses faiblesses, sa stratégie, ses choix. A posteriori, le carnet de bord permettra de retracer les options et prises de décisions en fonction du contexte initial.
Le journal de bord se distingue de la simple observation, en ce sens où celui-ci expose non pas uniquement ce qui est visible et observable mais également les coulisses ou les entrailles du projet. Ce qui est vécu de l’intérieur, au jour le jour. Les appuis, les élans, les incompréhensions, les délais, les revers, les embuches et autres « glissements de terrain » se matérialisent et se documentent.
Ressources externes
- La pratique du journal, l’enquête au quotidien, Rémi Hess, Téraèdre, 2011
Pour aller plus loin :
Date de première diffusion : 2023
Dernière actualisation : 2024