La pratique évaluative s’inscrit dans un ensemble de principes directeurs et un cadre déontologique qu’il sera tenté d’exposer brièvement ci-dessous. Des liens vers des sources plus exhaustive seront présentés en bas de page.
➡ Utilité
Toute dynamique d’évaluation a pour ultime objet son utilité.
➡ Pluralité
L’ensemble des points de vue a-t-il été considéré ?
➡ Impartialité et intégrité
Existe-t-il des conflits d’intérêts qui pourraient remettre en cause l’impartialité de l’évaluateur ? Par exemple lorsqu’il existe un lien de prestataire/une relation commerciale entre le commanditaire et l’équipe d’évaluation, comment garantir la neutralité et l’indépendance des auteurs de l’évaluation ?
➡ Transparence
L’intégralité du processus d’évaluation a-t-il été mené de manière transparente ? La diffusion de l’appel d’offre ? Le choix de l’équipe d’évaluation ? L’approche méthodologique ? La diffusion des recommandations ? S’agit-il d’un processus libre et ouvert ?
➡ Les compétences de l’évaluateur
L’évaluateur possède-t-il les qualifications pour la tâche qui lui a été confié ? Au -delà des compétences spécifiques en suivi et évaluation, une expertise technique sectorielle est-elle requise ?
➡ La réciprocité
C’est à dire le regard de l’évalué sur l’évaluateur. Quel droit de réponse pour l’équipe en charge du projet, programme ou mesure évaluée ? Tout comme dans les ressources humaines, une évaluation doit être à double sens : le regard de l’encadrant sur l’encadré mais aussi l’appréciation de l’encadrement le long de la chaine hiérarchique.
➡ L’implication des usagers
Au-delà d’avoir considéré l’ensemble des points de vue (pluralité), jusqu’à quel point les usagers ont-ils participé et contribué à la conception du système de suivi et évaluation ?
Pour aller plus loin :
- Plus de définitions
- Un outil multidimensionnel
- Les différents types d’évaluation
- Les critères d’évaluation
- Glossaire
Date de 1ère diffusion : 2015