Evaluations d’impact

En 2006, le rapport When will we ever learn ? Improving Lives through Impact evaluation jetait un pavé dans la mare : des milliards dépensés depuis quatre décennies dans le développement humain et pourtant rien de substantiel sur lequel s’accrocher afin de déterminer ce qui avait pu faire une différence ou non. Ce qui avait pu être utile. Ou pas.

Faut-il accepter l'aide ?
Non ! Merci ! On a déjà assez de problèmes comme ça !
Faut-il accepter l’aide ? Rash Brax

Aujourd’hui, mesurer son impact est une requête récurrente des bailleurs comme des porteurs de projets. Pour autant, des organisations se penchent sur l’étude de cet impact sans même disposer d’un système basique de suivi et d’évaluation. Répondre à la requête débute alors par la construction d’outils simples de suivi et évaluation à destination des praticiens de terrain.

Selon la définition du CAD-OCDE, la définition de l’impact demeure : « les effets positifs et négatifs, directs ou indirects, intentionnels ou non, induits par une intervention à l’appui du développement. »

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Source CIEDEL
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Source : CIEDEL

Pour autant, les études de types aléatoires (randomized controlled trial ou RCT) se sont multipliées. Ces études, menées sur plusieurs années avec de vastes échantillons, complexes et coûteuses ne sont pas accessibles aux petites et moyennes structures, qui pourtant pilotent et exécutent une majorité d’actions de terrain. La pertinence de ce type de méthode s’évalue à l’échelle d’une politique publique en phase expérimentale.

Exemple d’évaluation d’impact basée sur des méthodes mixtes :

Pour aller plus loin
  • CEDIL (Centre of Excellence for Development Impact and Learning)

Date de première diffusion : 2017
Dernière actualisation : 2022


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Etape 3 : sélection des méthodes de Suivi Evaluation