Il s’agit ici de confronter notre postulat de base (les changements attendus ou espérés comme fruits de notre action) aux effets naissants (les modifications réellement en cours).
A quel point les hypothèses énoncées dans nos modélisations s’avèrent-elles exactes (ou se sont-elles révélées exactes, si l’analyse ne peut se faire qu’à posteriori et non en temps réel) ?
Chaque entrée du modèle logique pourra être confrontée à un autre niveau d’entrée et ainsi transformée en question évaluative.
Par exemple confronter le contenu de la colonne ressources au contenu de la colonne production : dans l’illustration ci-dessous, quelle est l’adéquation entre les moyens financiers et la production de service ? C’est à dire est-ce que les moyens financiers sont suffisants pour la production des services envisagés ?
Ou encore le lien entre une activité et sa cible : quel type de public à bénéficié de l’action ?
Ces interrogations et interactions seront facilement matérialisables sur la représentation graphique du modèle logique : par exemple, quel est le lien entre une formation (acquisition des compétences attendues) et un changement de comportement espéré ?
En fonction des facteurs externes
Des questions évaluatives peuvent encore être élaborées à partir de l’analyse des cases facteurs externes du modèle logique.
A quel point des facteurs externes, anticipés et non anticipés dans la modélisation ont-ils affectés l’action ?
Est-ce que des mécanismes d’ajustement sont en place ? Ont-ils fonctionné ?