Déception, désillusion et malaise dans le secteur de l’aide au développement : invitation à une conversation

Ce rassemblement a eu lieu lors de la conférence Australasian AID 2023, malheureusement sans laisser de traces consultables. Les questions cependant demeurent.

Invitation to a conversation : what would it look like if we acted our discomfort about international development ?

Vous demandez-vous parfois à quoi ressemblerait le développement international s’il était véritablement équitable, juste et sincère ? Ce qu’il se passerait si nous agissions délibérément sur ce malaise concernant le secteur du développement ? N’hésitez pas à partager avec celles et ceux qui s’intéressent à ces questions et aimeraient être impliqués. En fonction de l’interêt d’un premier évènement en décembre 2023 en marge de la conférence Australasian AID, un rassemblement en ligne pourrait avoir lieu en 2024 avec un nombre plus important de participants.

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Voir également : approches critiques de l’aide au développement

Evaluation embarquée

Le centre de ressources EVAL a été retenu pour mener l’évaluation externe finale du projet AUTREMENT (Aménagement Urbain du Territoire pour REinventer les Mobilités et ENgager les Tunisiens) sur les villes de Kairouan et Madhia.

Nous souhaitons faire monter à bord des utilisateurs potentiels de cette évaluation : tout acteur intéressé par les questions de mobilité durable ou de participation citoyenne, particulièrement si vous êtes en phase de montage de projet similaire.

L’engagement souhaité est le suivant :

  • prendre connaissance du projet dans ses grandes lignes et faire remonter vos questions
  • une fois la phase de terrain achevée, réagir aux premières recommandations

Quelques échanges en visio seront proposés. L’idée est de faire vivre le groupe au delà de l’évaluation dans une dynamique de communauté de pratique.

Pour plus de détail ou manifester votre intérêt, voir ici.

Quatrième conférence Évaluation des politiques publiques

Jeudi 13 décembre 2018, organisée par l’AFSE et la direction générale du Trésor

Pour cette quatrième édition, les organisateurs (le Trésor, l’AFSE, la Banque de France) poursuivent leur positionnent de l’évaluation quantitative et causale comme un outil incontournable pour éclairer le débat public et guider la décision politique en France. Le choix des thèmes et des institutions démontre un focus délibéré sur des problématiques concrètes françaises ou transposables, traitées avec des méthodes économétriques de pointe. La quasi-totalité des papiers cherche à répondre à une question de type causal : « Quel est l’effet de la politique X sur le résultat Y ? »la quasi-totalité des papiers cherche à répondre à une question de type causal : « Quel est l’effet de la politique X sur le résultat Y ? ». Ces études qui utilisent des méthodes quasi-expérimentales (doubles différences, variables instrumentales, etc.) pour isoler un lien de cause à effet.

1. Appel à communications

Conçue comme un lieu de rencontre entre membres de l’administration économique et économistes académiques, cette conférence annuelle a pour objectif de rassembler des contributions sur l’analyse et l’évaluation quantitatives des politiques publiques afin de contribuer à l’identification des politiques efficaces, d’offrir des éléments de comparaison internationale et de discuter des méthodes les plus récentes.

Rédigées en français ou en anglais, les contributions peuvent porter sur divers domaines des politiques publiques tels que la fiscalité, l’emploi, les politiques sociales, l’éducation, la santé, l’environnement ou encore l’innovation. Les analyses d’ordre méthodologique sont également bienvenues.

Les auteurs de contributions présentées à cette conférence sont invités à les soumettre à la revue Économie et Prévision.

Les soumissions (sous forme d’articles entièrement rédigés) étaient à envoyer à afsetresor@afse.fr avant le 17 septembre 2018.

Le comité de programme porte une attention particulière aux politiques françaises ou transposables à la France.

Plus d’informations

Comité de programme :

Agnès Bénassy-Quéré, Université Paris 1, Antoine Bozio, EHESS, PSE et Institut des Politiques Publiques, Martine Carré-Tallon, Université Paris-Dauphine, Claude Diebolt, CNRS, BETA et Université de Strasbourg, Brigitte Dormont, Université Paris-Dauphine, Anne Épaulard, Commissariat Gal à la stratégie et à la prospective – Université Paris-Dauphine, Michel Houdebine, Direction Générale du Trésor, Rémy Lecat, Banque de France, Fabrice Lenglart, France Stratégie, Claire Loupias, Direction Générale du Trésor, Selma Mahfouz, Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques, Vincent Marcus, Commissariat Général au Développement Durable, Guy de Monchy, Association Française de Science Économique, Jean-Eudes Moncomble, Conseil Français de l’Énergie, Katheline Schubert, PSE, Université Paris 1, Jean-Luc Tavernier, Institut national de la statistique et des études économiques, Xavier Timbeau, Observatoire Français des Conjonctures Économiques

2. Conférence évaluation des politique publique

Les contributions sélectionnées et présentées le 13 décembre 2018 :

Session 1 – Emploi

  • The Public Sector Wage Gap: New Evidence from Panel Administrative Data – Olivier Bargain (Université de Bordeaux), Audrey Etienne (Université d’Aix-Marseille), Blaise Melly (Université de Bern)
  • Labor Market Consequences of Selective Immigration Policy: Analysis of a French Reform – Sara Signorelli (Paris School of Economics)
  • Gender Quotas in Hiring Committees: a Boon or a Bane for Women? – Pierre Deschamps (Sciences Po)

La conclusion de cette étude est profondément contre-intuitive et a créé un véritable débat. En analysant la loi française de 2015 imposant un quota de 40% de femmes dans les comités de sélection universitaires, l’auteur montre que cette réforme, pensée pour aider les femmes, a en réalité significativement diminué leurs chances d’être recrutées. L’auteur suggère l’existence de mécanismes complexes et inattendus, comme un effet de « backlash » (réaction négative) de la part des hommes, ou un effet de « licence morale » (les hommes se sentiraient autorisés à être plus sévères après avoir respecté la « bonne action » d’instaurer le quota). Cet article, qui a depuis été publié dans la prestigieuse revue Management Science, est un « fait polémique » car il met en lumière l’échec potentiel d’une politique publique bien intentionnée. Il oblige à repenser la manière de concevoir les politiques de parité, en montrant que la simple ingénierie des chiffres peut avoir des conséquences inverses à celles désirées si les biais comportementaux ne sont pas pris en compte.

  • When Short-Time Work Works – Pierre Cahuc (Sciences Po), Francis Kramarz (CREST), Sandra Nevoux (Banque de France)

Présenté en 2018, ce papier analysait l’efficacité du chômage partiel durant la crise de 2008. Il a fourni des arguments solides montrant que le dispositif de chômage partiel était efficace pour sauver des emplois dans les entreprises frappées par un choc temporaire mais violent.

Note de contexte

Note de contexte

Moins de deux ans plus tard, la crise du COVID-19 éclatait, faisant du dispositif de chômage partiel l’outil principal de sauvetage de l’emploi en Europe. Cet article a été abondamment cité dans les notes de conjoncture (Banque de France, Dares) et les analyses qui ont accompagné la mise en place de l’activité partielle à une échelle inédite en 2020. L’étude a donc servi de base analytique cruciale pour comprendre et justifier l’utilisation massive du « quoi qu’il en coûte ».

Postérieurement à l’article et dans le contexte COVID, les auteurs se sont accordés à dire que l’utilisation massive et non ciblée du chômage partiel était justifiée et indispensable au tout début de la crise (mars-avril 2020). Face à un choc d’une violence inouïe et à l’incertitude radicale, l’objectif était d’éviter un effondrement économique et social. À ce moment-là, la vitesse et l’ampleur de la réponse primaient sur le ciblage. Il s’agissait d’une mesure de « gel » de l’économie. Cependant, les auteurs ont très vite alerté sur les dangers de prolonger un tel dispositif de manière indifférenciée. Dès juillet 2020, soit très tôt dans la crise, Pierre Cahuc publiait une tribune intitulée « Les dégâts collatéraux du chômage partiel ». Si le dispositif est maintenu trop longtemps sans conditions, il engendre des effets pervers, comme des « entreprises zombies », creusant une dette qu’il faudrait bien rembourser.

Session 2 – Innovation et financement des entreprises

  • The Evaluation of the Italian “Start-up Act” – Timothy DeStefano (OCDE), Francesco Manaresi (Banque d’Italie), Carlo Menon (OCDE), Pietro Santoleri (École supérieure Sant’Anna), Giovanni Soggia (Banque d’Italie)
  • Assessing the impacts of the French competitiveness clusters policy on SMEs’ innovation and economic performance – Modou Mar (Université Grenoble Alpes)
  • Lower bank capital requirements as a policy tool to support credit to SMEs: evidence from a policy experiment – Michel Dietsch (Université de Strasbourg), Henri Fraisse (ACPR), Mathias Lé (EconomiX, CNRS), Sandrine Lecarpentier (Université Paris-Nanterre)
  • Real effects of central bank collateral policy – Louis-Marie Harpedanne de Belleville (Paris School of Economics, Banque de France)

Session 3 – Environnement

  • Competitive Permit Storage and Market Design: An Application to the EU-ETS – Simon Quemin (Université Paris Dauphine) & Raphaël Trotignon

La recherche de Simon Quemin et Raphaël Trotignon analyse l’efficacité de la Réserve de Stabilité du Marché (MSR), un mécanisme mis en place pour corriger le surplus de quotas sur le marché carbone européen (EU-ETS). À l’aide d’un modèle économique qui simule le comportement des entreprises, les auteurs montrent que si la MSR a bien réussi son objectif de réduire l’offre et donc de faire remonter les prix du carbone, sa capacité à stabiliser le marché face à des chocs économiques est plus limitée et asymétrique. L’étude conclut que le design de cet outil interagit de manière complexe avec les stratégies de stockage de quotas des entreprises, rendant son efficacité très dépendante du comportement des acteurs du marché.

Data for Development festival

21-23 mars 2018, Bristol, Grande Bretagne

Inaugural in-person gathering of the Global Partnership for Sustainable Development Data’s partner network.

Un festival organisé par le Partenariat mondial pour les données sur le développement durable (en anglais : Global Partnership for Sustainable Development Data, ou GPSDD).

Le Partenariat a été lancé le 28 septembre 2015 lors de l’Assemblée générale des Nations Unies, au moment même de l’adoption des Objectifs de Développement Durable (ODD). Il a été créé pour répondre au besoin urgent de mobiliser la « révolution des données » afin de suivre et d’accélérer les progrès vers la réalisation des ODD. Le secrétariat du Partenariat mondial pour les données sur le développement durable est hébergé par la Fondation des Nations Unies (United Nations Foundation). Son équipe est répartie dans le monde entier, son siège administratif principal se trouve à Washington D.C., États-Unis.

Ce festival avait pour vocation de servi de catalyseur pour des acteurs de tout secteur (gouvernements, société civile, secteur privé, universités) travaillant avec des données de développement. La question n’était plus pourquoi les données sont importantes, mais comment les utiliser efficacement pour résoudre des problèmes réels et atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD). Pour suivre les progrès des ODD, il manque une quantité considérable de données, en particulier sur les populations les plus marginalisées. L’initiative « Data for Now » s’attaque ainsi à l’un des problèmes les plus critiques du développement : le manque de données à jour.

Les enjeux résident dans l’innovation : explorer comment de nouvelles sources de données (données satellitaires, mobiles, issues des réseaux sociaux) peuvent compléter les statistiques officielles. Mais également dans l’amélioration de la qualité, s’assurer que les données collectées sont fiables et à jour. Enfin, qu’elles sont effectivement utilisées par les décideurs pour améliorer les politiques publiques.

La multiplication des données soulève des risques importants, une considération est de s’assurer que cette révolution se fasse de manière responsable. Les discussions portent sur  protection des droits, comment garantir le droit à la vie privée, la sécurité des données personnelles et le consentement des individus ? Ou encore sur l’inclusion : comment s’assurer que les communautés aient leur mot à dire sur la manière dont les données les concernant sont utilisées ?

Parmi les initiatives à suivre, nouvelles plateformes, outils et tableaux de bord :

  • African Regional Data Cube : Un nouvel outil qui exploite les technologies d’observation de la Terre et des satellites pour aider à résoudre des problèmes tels que la sécurité alimentaire et l’accès à l’eau. Il a été développé par le Comité sur les satellites d’observation de la Terre (CEOS) en partenariat avec le GPSDD, le Group on Earth Observations, le Bureau du Vice-président du Kenya, Amazon Web Services et l’Université de Strathmore au Kenya. Voir Digital Earth Africa (DE Africa)
  • Plateforme de reporting open-source sur les ODD : Le Data Science Campus de l’Office of National Statistics (ONS) du Royaume-Uni a développé un outil gratuit que d’autres pays sont encouragés à utiliser pour rendre compte des progrès sur les Objectifs de Développement Durable (ODD). Voir Open SDG
  • Plateforme bêta de Datavized et « There’s Something in the Air » : Lancement d’une plateforme bêta et d’une expérience de visualisation de données en réalité virtuelle (VR) sur la pollution de l’air.
  • Tableau de bord LNOB de l’Open Institute pour le plaidoyer : Au Kenya, l’Open Institute collecte des données désagrégées au niveau local et les met à disposition sur un tableau de bord pour faciliter leur utilisation par la communauté à des fins de plaidoyer.
  • Portail mondial des données sur la migration : Une collaboration au sein du système des Nations Unies visant à rassembler les sources de données clés sur la migration internationale pour en faciliter l’accès et la compréhension.

Voir également :

data for development festival evaluation

Eastern Evaluation Research Society Annual Conference 

29 avril-1 mai 2018 -Galloway, New Jersey

Eastern Evaluation Research Society Annual Conference (41ème anniversaire !) – Equity, Ethics, and Evidence

Cette conférence a mis en lumière la nécessité pour les évaluateurs de jouer un rôle plus actif dans la promotion de la justice sociale. L’enjeu n’était plus de savoir si l’évaluation devait tenir compte de l’équité, mais comment l’intégrer de manière fondamentale. Cela implique de dépasser la simple analyse de données, aller au-delà de la désagrégation des données par catégoriespour utiliser l’évaluation comme un outil permettant d’identifier et de remettre en question les inégalités structurelles.

La conférence engage une réflexion sur une éthique de l’évaluation qui soit proactive et axée sur la justice. Parmi les questions clés :

  • Qui détient le pouvoir dans le processus d’évaluation ? À qui appartiennent les données et, au final, le récit de l’évaluation ?
  • Quelle est la responsabilité de l’évaluateur envers les communautés, au-delà du principe de « ne pas nuire » ? Comment s’assurer que l’évaluation leur bénéficie directement ?

Enfin, élargir la définition des « preuves », questionner ce qui est considéré comme une « preuve » valide et crédible en évaluation. Il s’agissait de plaider pour la reconnaissance des récits, des témoignages et des savoirs communautaires comme des formes de preuves aussi légitimes que les données quantitatives ou les essais contrôlés randomisés. L’objectif n’est pas seulement de collecter des preuves, mais de les utiliser stratégiquement pour plaider en faveur de politiques et de programmes plus équitables.

la conférence de l’EERS 2018 a marqué un appel à une évaluation plus engagée, où l’équité et l’éthique ne sont pas des considérations secondaires, mais les fondements mêmes qui déterminent la manière dont les preuves sont définies, et utilisées pour le changement social.

EERS evaluation

13ème conférence de la Société Européenne d’Evaluation

1er au 5 octobre 2018, Thessalonique, Grèce

13th EES biennial conference : evaluation for more resilient societies

Un enjeu était de déterminer comment l’évaluation peut aider les sociétés à mieux anticiper les chocs, à y faire face et à se transformer pour devenir plus résilientes. Il s’agit de passer d’une évaluation qui regarde le passé (ce qui a fonctionné ou non) à une évaluation plus prospective, capable d’éclairer les décisions dans un contexte d’incertitude.

Face à la complexité des défis, un enjeu majeur est de repenser les outils de l’évaluation. Cela inclu:

  • La pensée systémique : dépasser les évaluations de projets isolés pour comprendre et évaluer des systèmes complexes et interconnectés.
  • Les approches participatives : impliquer les citoyens et les parties prenantes dans le processus d’évaluation pour mieux comprendre les contextes locaux et renforcer l’appropriation des solutions.
  • Les méthodes mixtes : combiner des données quantitatives et qualitatives pour obtenir une vision plus riche et nuancée des interventions et de leurs effets.

    La conférence a questionné le rôle traditionnel de l’évaluateur comme un expert technique neutre. L’enjeu était de promouvoir un nouveau profil d’évaluateur agissant comme un facilitateur du changement et de l’apprentissage.

Congrès national de la Société Canadienne d’Evaluation

27-29 mai 2018, Calgary, Alberta – 31 mai-1 juin 2018 Yellowknife, Northwest Territories

Organisation : Société Canadienne d’Evaluation

Congrès national 2018 de la SCÉ sur le thème de la co-création

L’enjeu fondamental de la co-création est de dépasser le modèle traditionnel où l’évaluateur est un expert externe qui « étudie » un programme et ses participants. L’idée était de promouvoir une approche où les évaluateurs, les gestionnaires de programmes, les participants et les communautés conçoivent, réalisent et interprètent l’évaluation ensemble. Cela implique un partage du pouvoir et une reconnaissance des différentes formes de savoirs.

  • Comment l’évaluation peut soutenir le droit des Premières Nations, des Métis et des Inuits à établir leurs propres priorités de recherche et d’évaluation ?
  • Comment respecter les protocoles et les approches autochtones en matière de recherche et d’évaluation ?
  • Comment tisser des relations de confiance ? La co-création nécessite du temps pour bâtir des relations respectueuses et significatives entre les évaluateurs non-autochtones et les communautés autochtones.
  • Comment renforcer la responsabilisation des évaluateurs envers les communautés autochtones ?

En impliquant directement les utilisateurs finaux (gestionnaires, communautés) dans le processus, la co-création visait à rendre les évaluations plus pertinentes pour leurs besoins. L’un des enjeux était que cette collaboration étroite mènerait à une meilleure appropriation des résultats et, par conséquent, à une utilisation plus effective des recommandations pour améliorer les programmes. Une participante au congrès s’est d’ailleurs interrogée : « La co-création peut-elle mener à une meilleure évaluation ? » et a exploré la création d’une stratégie pour co-créer des outils de collecte de données.

Atelier évaluation SOLEP : 21 février 2018, Luxembourg

Evènement :

Cet atelier a porté sur l’articulation des approches qualitatives, quantitatives et des nouvelles sources de données pour évaluer les politiques publiques. L’objectif était d’analyser les défis et les opportunités de ces méthodes mixtes.

Les enjeux et questions clés soulevés sont :

  1. L’intégration des nouvelles technologies : Quel est le potentiel des technologies de l’information (TIC) pour moderniser l’évaluation du développement ? Quelles sont les meilleures pratiques émergentes à l’échelle mondiale ? Exemple concret : L’expérience du Fonds international de développement agricole (FIDA).
  2. La combinaison de données administratives et qualitatives : Comment peut-on associer des bases de données nationales massives (ex: sécurité sociale, agence pour l’emploi) avec des analyses qualitatives pour mesurer précisément l’impact des politiques publiques, comme celles pour l’emploi ? Exemple concret : L’évaluation des programmes pour l’emploi au Luxembourg (projet EvaLab4Lux).
  3. L’évaluation sur le long terme : Comment l’utilisation combinée de données quantitatives et qualitatives permet-elle d’analyser l’évolution et les résultats d’une coopération sur une longue période (15 ans) ? Exemple concret : L’évaluation de la coopération entre le Luxembourg et le Salvador.

Cet atelier s’inscrit dans un cycle de réflexion plus large qui abordera également les aspects éthiques et juridiques liés à l’utilisation des nouvelles données, ainsi que les pistes pour mieux les intégrer dans les pratiques d’évaluation.