Cette page propose des modèles vierges de cadres logiques à consulter, ainsi que quelques exemples concrets par secteur d’activité.
➠ Exemples de cadres logiques (templates)
Télécharger ci-dessous les modèles vierges :
- canevas de cadre logique en français, format tableur
Ce template réintroduit délibérément la notion de « statut en fin de projet », concept clé qui s’était progressivement effacé dans les évolutions successives de la matrice du cadre logique et constitue un ancrage concret pour l’évaluation finale des interventions. En complément du template, armi les écueils à éviter :
- Respecter rigoureusement les phases d’analyse préalables avant d’entreprendre la formalisation du cadre logique – éviter la tentation de procéder directement au remplissage de la matrice sans avoir conduit en profondeur l’analyse contextuelle, l’identification des problèmes ou l’étude des parties prenantes.
- des indicateurs imprécis. Chaque indicateur doit faire l’objet d’une explicitation scrupuleuse de son mode de calcul.
- Détailler scrupuleusement la phase d’installation du projet, c’est à dire anticiper l’ensemble des jalons nécessaires avant même que la logique d’intervention puisse produire ses effets.
- la gestion dynamique des hypothèses : la colonne des hypothèses requiert une surveillance constante et méticuleuse tout au long de la vie du projet. Ces hypothèses constituent des variables critiques qui vont progressivement se matérialiser ou être infirmées par la réalité, nécessitant des ajustements continus de la logique d’intervention.
- canevas de cadre logique en anglais, format document
Ce document présente un template de cadre logique (logical framework) destiné au suivi et à l’évaluation de projets financés par des bailleurs de fonds. Celui-ci intégre une section dédiée aux « préconditions » nécessaires au démarrage et se positionne comme un outil de pilotage dynamique pour le dialogue entre le bailleur de fonds et le porteur de projet. Le document utilise comme exemple un projet éducatif centré sur le développement d’une plateforme d’e-learning.
- proposition de modèle évolutif, intégration de l’apprentissage dans un cadre logique
Ce modèle adaptatif ou « évolutif » adopte une programmation axée sur l’apprentissage pour les contextes complexes où les solutions ne sont pas prédéfinies. Le produit n’est pas un résultat fixe, mais plutôt le processus d’expérimentation lui-même. Il consiste à tester, en série ou en parallèle, plusieurs stratégies d’intervention possibles (par exemple, motivation des enseignants, nouveau matériel, camps d’été, etc.) pour atteindre l’objectif. Au lieu de compter des livrables, on fixe un délai (par exemple, 9 mois) et une « métrique actionnable » pour chaque essai afin d’obtenir un retour d’information rapide et de déterminer si la stratégie est susceptible de fonctionner. Les activités ne sont pas prédéfinies pour toute la durée du projet. Un plan de travail est préparé pour chacune des stratégies à tester. À l’issue de cette phase (par exemple, après 9 mois), le cadre logique est « ré-ouvert » pour y intégrer le plan d’action détaillé de la stratégie qui a été validée.
➠ Quelques exemples de cadres logiques par secteur
Ce qui constituait le principal avantage du cadre logique (structurer une logique d’intervention afin de permettre, entre autres, de voir plus loin que le bout de son nez) est devenu une faiblesse récurrente. L’accent est mis sur des outcomes (des résultats ou des effets relativement lointains) tout en laissant les principales parties prenantes relativement aveugles sur la phase de démarrage. Pourtant, c’est sur la qualité du terreau mis en place lors des étapes initiales que se développeront d’éventuels effets ultérieurs. Ainsi une bonne pratique consiste à intégrer dans le cadre logique (puis suivre comme le lait sur le feu) les jalons basiques et initiaux de la phase de démarrage (voir dernier exemple ci-dessus Université Irak– ligne 10 ➡ toutes les conditions sont réunies pour le démarrage du projet).
En bref : le cadre logique souffre aujourd’hui d’un paradoxe : son principal atout – structurer une vision d’ensemble – est devenu sa faiblesse majeure. En se concentrant démesurément sur les résultats à long terme, les équipes projet perdent de vue la planification les étapes cruciales de démarrage, alors que les succès futurs dépendent directement de la qualité des fondations posées.
La solution recommandée : enrichir le cadre logique en y intégrant des jalons concrets pour la phase de démarrage, puis les surveiller rigoureusement. En d’autres termes : il faut équilibrer la vision long terme avec un suivi méticuleux des premiers pas, là où tout se joue.
➡ Partager un exemple de cadre logique.
Guides et templates par institution
Asian Development Bank
UNEP (Programme des Nations Unies pour l’Environnement)
- Project document (page 16)